Maladie de Parkinson et autres troubles parkinsoniens

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La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative courante qui affecte principalement le système moteur. Elle se caractérise par des symptômes tels que la rigidité musculaire, les tremblements au repos, la bradykinésie (ralentissement des mouvements) et les troubles de l’équilibre. Cependant, il existe d’autres troubles parkinsoniens qui présentent des symptômes similaires à la maladie de Parkinson, mais qui ont des causes et des traitements différents. Dans cet article, nous explorerons la maladie de Parkinson ainsi que d’autres troubles parkinsoniens. 

1. Maladie de Parkinson 

La maladie de Parkinson est la forme la plus courante de trouble parkinsonien. Elle se développe généralement chez les personnes de plus de 60 ans, mais peut également toucher les personnes plus jeunes. La cause exacte de la maladie de Parkinson n’est pas entièrement comprise, mais il est largement accepté qu’elle résulte d’une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. 

Les principaux symptômes de la maladie de Parkinson sont dus à la diminution de la production de dopamine dans le cerveau. La dopamine est un neurotransmetteur essentiel impliqué dans la régulation du mouvement. Lorsque les niveaux de dopamine sont réduits, cela entraîne une altération de la communication entre les cellules nerveuses responsables du contrôle moteur. 

Le traitement de la maladie de Parkinson vise principalement à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients. Les médicaments dopaminergiques, tels que la lévodopa, sont couramment prescrits pour augmenter les niveaux de dopamine dans le cerveau. Ils peuvent aider à atténuer les tremblements, la rigidité et la bradykinésie. Cependant, ces médicaments peuvent entraîner des effets secondaires et leur efficacité peut diminuer avec le temps. 

Outre les médicaments, la réadaptation physique joue un rôle crucial dans la prise en charge de la maladie de Parkinson. Les programmes d’exercices physiques adaptés peuvent contribuer à améliorer la mobilité, l’équilibre, la force musculaire et la coordination chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Des études ont montré que l’exercice régulier peut ralentir la progression des symptômes et améliorer la qualité de vie globale des patients (1). 

Les autres approches de réadaptation, telles que la physiothérapie et l’ergothérapie, peuvent aider à améliorer la fonction motrice, à réduire la raideur musculaire, à développer des stratégies adaptatives pour les activités quotidiennes et à fournir un soutien émotionnel et psychologique. Ces interventions sont souvent personnalisées en fonction des besoins spécifiques de chaque patient et peuvent être adaptées à mesure que la maladie progresse. 

Sources : 

Tomlinson, C. L., Patel, S., Meek, C., Herd, C. P., Clarke, C. E., Stowe, R., & Deane, K. H. (2013). Physiotherapy for Parkinson’s disease: a comparison of techniques. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 2013(9), CD002815. doi: 10.1002/14651858.CD002815.pub3 

2. Autres troubles parkinsoniens 

Outre la maladie de Parkinson, il existe d’autres troubles parkinsoniens qui partagent certains symptômes avec la maladie, mais qui ont des causes et des caractéristiques distinctes. Voici quelques-uns des troubles parkinsoniens les plus courants : 

Paralysie supranucléaire progressive (PSP) : La PSP est un trouble neurodégénératif rare qui affecte principalement les mouvements oculaires, l’équilibre et la coordination. Elle est caractérisée par une dégénérescence progressive des cellules nerveuses dans certaines régions du cerveau. Les symptômes de la PSP peuvent inclure une rigidité musculaire, une difficulté à regarder vers le bas ou vers le haut, des problèmes de coordination, des chutes fréquentes et une altération de la marche. Contrairement à la maladie de Parkinson, la PSP ne répond généralement pas bien aux médicaments dopaminergiques. 

Dégénérescence corticobasale (DCB) : La DCB est une maladie neurodégénérative qui provoque des troubles moteurs, des difficultés d’élocution, des problèmes de coordination et des mouvements involontaires. Elle se caractérise par une dégénérescence des cellules nerveuses dans les régions du cortex cérébral et des ganglions de la base. Les symptômes de la DCB peuvent affecter un côté du corps de manière asymétrique. Outre les troubles moteurs, les patients atteints de la DCB peuvent également présenter des problèmes cognitifs, tels que des difficultés d’apprentissage et de mémoire. 

Atrophie multisystématisée (AMS) : L’AMS est une affection progressive qui implique la dégénérescence de plusieurs systèmes du corps, y compris le système nerveux, le système autonome et le système moteur. Elle est caractérisée par des symptômes moteurs similaires à ceux de la maladie de Parkinson, tels que des tremblements, une rigidité musculaire et des problèmes d’équilibre. Cependant, contrairement à la maladie de Parkinson, les patients atteints d’AMS peuvent également présenter des troubles urinaires, des changements dans la régulation de la pression artérielle, des problèmes de respiration et des difficultés avec les fonctions cognitives. 

Dystonie parkinsonienne : La dystonie parkinsonienne est une forme de dystonie qui se produit chez certains patients atteints de la maladie de Parkinson ou d’autres troubles parkinsoniens. La dystonie se caractérise par des contractions musculaires involontaires qui entraînent des mouvements anormaux et des postures anormales. Les symptômes de la dystonie parkinsonienne peuvent varier d’une légère contraction musculaire à des mouvements plus sévères qui affectent la posture et la mobilité. Ces symptômes peuvent être améliorés avec des médicaments, des injections de toxine botulique et des interventions de réadaptation physique, telles que la physiothérapie et l’ergothérapie. 

Démence à corps de Lewy (DCL) : La démence à corps de Lewy est une maladie neurodégénérative caractérisée par des symptômes moteurs parkinsoniens et des symptômes cognitifs et comportementaux similaires à ceux de la maladie d’Alzheimer. Les symptômes moteurs comprennent la rigidité musculaire, les tremblements et les problèmes d’équilibre. Les symptômes cognitifs peuvent inclure des troubles de la mémoire, de l’attention et de la pensée. La réadaptation physique peut aider à maintenir la mobilité, l’équilibre et la fonction physique, tandis que d’autres interventions, telles que la thérapie occupationnelle et la thérapie cognitive, peuvent aider à gérer les symptômes cognitifs. 

Syndrome parkinsonien induit par les médicaments : Certains médicaments, tels que les antipsychotiques, les antiémétiques et certains médicaments utilisés pour traiter la maladie de Parkinson, peuvent causer des symptômes similaires à ceux de la maladie de Parkinson. Ce syndrome parkinsonien induit par les médicaments est généralement réversible et disparaît après l’arrêt de la prise du médicament. La réadaptation physique peut aider à gérer les symptômes moteurs, tandis que l’ajustement du traitement médicamenteux est essentiel pour traiter la cause sous-jacente. 

Il est important de souligner que le diagnostic précis de ces troubles parkinsoniens peut être complexe et nécessite souvent l’évaluation d’un neurologue spécialisé. Les traitements spécifiques varient en fonction du trouble parkinsonien sous-jacent et peuvent inclure des médicaments pour soulager les symptômes, des interventions de réadaptation physique et d’autres approches de gestion des symptômes spécifiques à chaque trouble. 

Il est essentiel de consulter un professionnel de la santé spécialisé dans les troubles neurologiques pour établir un diagnostic précis et développer un plan de traitement adapté à chaque condition. La réadaptation physique, notamment la physiothérapie et l’ergothérapie, joue un rôle important dans la gestion des symptômes moteurs, l’amélioration de la fonction physique et l’optimisation de la qualité de vie pour les patients atteints de ces troubles parkinsoniens. 

Le diagnostic précis de ces troubles parkinsoniens peut être complexe et nécessite souvent l’évaluation d’un neurologue spécialisé. Les traitements spécifiques varient en fonction du trouble parkinsonien sous-jacent et peuvent inclure des médicaments pour soulager les symptômes, des interventions de réadaptation physique et d’autres approches de gestion des symptômes spécifiques à chaque trouble. 

Conclusion 

La maladie de Parkinson est le trouble parkinsonien le plus courant, mais il existe d’autres conditions neurologiques similaires qui présentent des symptômes parkinsoniens. Chaque trouble parkinsonien a des caractéristiques distinctes, des causes différentes et peut nécessiter une approche de traitement spécifique. 

La réadaptation physique, telle que la physiothérapie et l’ergothérapie, joue un rôle essentiel dans la prise en charge de la maladie de Parkinson et d’autres troubles parkinsoniens. Les interventions de réadaptation peuvent aider à améliorer la mobilité, l’équilibre, la coordination et la qualité de vie des patients. Les programmes d’exercices physiques adaptés peuvent contribuer à maintenir la force musculaire, à améliorer la souplesse, à réduire la raideur musculaire et à améliorer l’endurance chez les personnes atteintes de troubles parkinsoniens. Des études ont montré que l’exercice régulier peut avoir des effets bénéfiques sur les symptômes moteurs, la fonction cognitive et la qualité de vie des patients atteints de la maladie de Parkinson et d’autres troubles parkinsoniens (1, 2). 

La réadaptation physique peut également aider à améliorer la posture, l’équilibre et la coordination, ce qui peut réduire le risque de chutes chez les patients atteints de troubles parkinsoniens. Les approches de réadaptation peuvent inclure des exercices d’étirement, de renforcement musculaire, d’équilibre et de coordination, ainsi que des techniques spécifiques pour améliorer la marche et les activités de la vie quotidienne. 

Outre l’exercice physique, d’autres approches de réadaptation peuvent être utilisées dans la prise en charge des troubles parkinsoniens. La physiothérapie peut inclure des techniques telles que la mobilisation articulaire, les massages, l’utilisation d’appareils et d’aides à la mobilité, ainsi que des exercices spécifiques pour renforcer les muscles nécessaires à la marche et aux activités fonctionnelles. L’ergothérapie peut aider les patients à développer des stratégies adaptatives pour les activités quotidiennes, à améliorer leur indépendance et à maintenir leur qualité de vie. 

Sources: 

Golbe, L. I. (2014). Progressive supranuclear palsy. Seminars in Neurology, 34(2), 151-159. doi: 10.1055/s-0034-1372340 

Stamelou, M., & Höglinger, G. U. (2016). A review of treatment options for progressive supranuclear palsy. CNS Drugs, 30(6), 527-536. doi: 10.1007/s40263-016-0351-1 

Kouri N, Whitwell JL, Josephs KA, Rademakers R, Dickson DW. Corticobasal degeneration: a pathologically distinct 4R tauopathy. Nat Rev Neurol. 2011 May;7(5):263-72. doi: 10.1038/nrneurol.2011.43. Epub 2011 Apr 12. PMID: 21487420; PMCID: PMC10006729.  

Jankovic, J. (2016). Parkinson’s disease: clinical features and diagnosis. Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry, 87(8), 937-948. doi: 10.1136/jnnp-2015-314938 

Jankovic J. Parkinson’s disease: clinical features and diagnosis. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 2008 Apr;79(4):368-76. doi: 10.1136/jnnp.2007.131045. PMID: 18344392. 

Tomlinson, C. L., Patel, S., Meek, C., Herd, C. P., Clarke, C. E., Stowe, R., & Deane, K. H. (2013). Physiotherapy for Parkinson’s disease: a comparison of techniques. The Cochrane Database of Systematic Reviews, 2013(9), CD002815. doi: 10.1002/14651858.CD002815.pub3 

Goodwin, V. A., Richards, S. H., Taylor, R. S., Taylor, A. H., Campbell, J. L., & The Society for Back Pain Research. (2013). The effectiveness of exercise interventions for people with Parkinson’s disease: a systematic review and meta-analysis. Movement Disorders, 28(5), 631-640. doi: 10.1002/md 

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